J'ai l'air de me plaindre souvent? Ne vous y trompez pas. Je me plains
tout le temps!...
Il m'a bien fallu toute la journée de lundi pour me remettre du week-end, je tirais la tronche, auprès de mes collègues ou amis qui s'en inquiétaient j'ai déversé mes flots de bile: le blog n'a pas suffi cette fois-ci comme soupape.
Dîner à trois, le soir, convalescence... Princesse, parfaite, a été joyeuse, efficace, drôle, câline... un amour de Princesse. Celle-là, je sens que je vais déguster quand elle partira en guerre... parce qu'en plus de la "pénibilité" des batailles, j'aurai la nostalgie de ses talents diplomatiques! Mais pour l'instant, avec ma fille, je bois du petit lait...
Allons. Bien sûr, un bon parent se doit, n'est-ce pas, d'aimer de façon égale ses différents enfants... Foutaises! C'est moraliste, et... faux.
Ouh la la, sujet tabou!
Je pense avoir une telle quantité d'amour pour mes deux enfants qu'ils ont, chacun, largement "de quoi". Mais mon amour varie... en qualité, en quantité. Selon les moments, selon mes humeurs, mais surtout, surtout, selon leur attitude...
En ce moment, Chaton est odieux. Chiant. Agressif. Donc, en ce moment, je l'aime
moins.
Pourquoi donc aimerait-on ses enfants de la même façon, tout le temps? Puisque ce sont des individus, et que l'on aime de façon inégale l'ensemble des individus (je donne un baril de John Coltrane contre cent barils de Nicolas Sarkozy), on les aime de façon inégale.
Bon, bien sûr, je donnerais volontiers trois milliards de barils de Nicolas Sarkozy contre un seul poil de barbe de Chaton ou grain de beauté de Princesse... Je les aime, tous deux, plus que je n'ai jamais aimé quiconque (oui... même John Coltrane...). Mais pas tout le temps autant, et pas
pareil.
Eh, oh, les parents, les enfants, qu'en pensez-vous?