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12 septembre 2007

Amour maternel

J'ai l'air de me plaindre souvent? Ne vous y trompez pas. Je me plains tout le temps!...
Il m'a bien fallu toute la journée de lundi pour me remettre du week-end, je tirais la tronche, auprès de mes collègues ou amis qui s'en inquiétaient j'ai déversé mes flots de bile: le blog n'a pas suffi cette fois-ci comme soupape.
Dîner à trois, le soir, convalescence... Princesse, parfaite, a été joyeuse, efficace, drôle, câline... un amour de Princesse. Celle-là, je sens que je vais déguster quand elle partira en guerre... parce qu'en plus de la "pénibilité" des batailles, j'aurai la nostalgie de ses talents diplomatiques! Mais pour l'instant, avec ma fille, je bois du petit lait...

Allons. Bien sûr, un bon parent se doit, n'est-ce pas, d'aimer de façon égale ses différents enfants... Foutaises! C'est moraliste, et... faux.

Ouh la la, sujet tabou!
Je pense avoir une telle quantité d'amour pour mes deux enfants qu'ils ont, chacun, largement "de quoi". Mais mon amour varie... en qualité, en quantité. Selon les moments, selon mes humeurs, mais surtout, surtout, selon leur attitude...
En ce moment, Chaton est odieux. Chiant. Agressif. Donc, en ce moment, je l'aime moins.

Pourquoi donc aimerait-on ses enfants de la même façon, tout le temps? Puisque ce sont des individus, et que l'on aime de façon inégale l'ensemble des individus (je donne un baril de John Coltrane contre cent barils de Nicolas Sarkozy), on les aime de façon inégale.
Bon, bien sûr, je donnerais volontiers trois milliards de barils de Nicolas Sarkozy contre un seul poil de barbe de Chaton ou grain de beauté de Princesse... Je les aime, tous deux, plus que je n'ai jamais aimé quiconque (oui... même John Coltrane...). Mais pas tout le temps autant, et pas pareil.

Eh, oh, les parents, les enfants, qu'en pensez-vous?

14 Commentaire(s):

Anonymous Anonyme a écrit...

t'as raison, rien de honteux là-dedans... on peut même peut être "estimer" plus ou moins son enfant à telle ou telle période (celon ce qu'il fait/réalise/se comporte...)... comme tu dis, les parents et les enfans sont humain avant d'être leur statut familial... enfin moi j'crois.

12/9/07 11:15  
Blogger FD-Labaroline a écrit...

Bien sûr que tu as raison... la littérature voudrait nous culpabiliser en nous faisant croire qu'on aime nos enfants tout le temps avec autant d'intensité, de patience, sans a-coups, sans colère et sans peine aucune ?! Foutaise, quand la chair de notre chair nous blesse, nous fait du mal, on se protège comme on peut (pas toujours de façon très glorieuse) pour mieux leur revenir. Je te comprends... même si en moment notre troupe bénéficie d'une accalmie temporaire car tout est toujours sur le fil et peut basculer... c'est aussi usant de marcher en permanence sur des oeufs. Bref, on fait comme on peut pour sauver sa peau et son équilibre mental... tous autant qu'on est. Sauf mensonge.

12/9/07 15:31  
Anonymous Anonyme a écrit...

Moi je n'ai pas d'enfants mais très sincèrement, je n'aime pas mes parents de la même façon tout le temps. Alors j'imagine que l'inverse est vrai ! Et je crois qu'il faut arrêter d'idéaliser l'amour. Tu les aimes, ça, c'est une réalité. Tous les jours et même s'ils sont odieux. Mais dans ces moments-là- ton amour ne peut pas être aussi fort que dans ces moments où ton Chaton te sort une énormité, le sourire aux lèvres et avec sa belle tenue achetée la veille !

Moi, j'te dis, courage, l'adolescence n'est pas éternelle !

12/9/07 22:12  
Anonymous Anonyme a écrit...

maus tu as raison..
de toute façon l'amour ne coule pas come un grnad fleuve tranquille..et ce n'est pas parce qu'ls sont la chair de notre chair..qu'on doit les "aimer" tout le temps...avec la même intensité...
des fois ce serait tellement plus facile de dire qu'on ne les aime plus..mais ça on ne peut pas non plus...

13/9/07 07:39  
Anonymous Anonyme a écrit...

on est une famille assez "particulière" ..au point de faire l'objet d'"études socio-pédago-menthal'eau"...et je me réveille chaque matin avec tes interrogations !

...non sur l'amour ...
(en francais, le vocabulaire est restreint pour toutes les déclinaisons du mot !!!)...

mais sur les manières de le vivre ...
bien sur que c'est une foutaise et une négation grave de la réalité de clamer l'amour "identique" !!!!!!!!!
et heureusement, car ce serait nier également les identités heureusement ...différentes...!
... et notre capacité de "s' adapter" aux différentes étapes et réalites...
l'étape "coups de griffes et de pattes" pour grandir et- chasser le chaton hors du nid- est assez variablement vécue pour de multiples raisons...
jusqu'à l'apaisement final...car de l'amour il y en a dans ton baril apparemment..avec de la fatigue dans les interstices ?...
courage !!!!!!
PS : je n'ai personne pour me reprendre les 1000 barils de Sarko qu'"on" nous balancés !!!!

13/9/07 08:25  
Anonymous Anonyme a écrit...

arf c'est ma grande question du moment !!!! Aimerai-je mon petit bébé comme mon grand bébé ? Mon grand bébé qui frole la pré adolescence ne va-t'il pas commencer à me souler bientôt ? Aimerai je autant le petit bébé quand il me fera faire des nuits de 3 heures ? Aurai-je asser d'amour pour deux ? Voir même pour 3, avec le grand fou qui joue les enfants à ses heures perdues ? Parceque de toutes façons au bout du compte ... J'ai bien peur que tu aies raison ... :-))))

13/9/07 08:26  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je n'ai qu'un fils, je l'aime mais ça ne m'empêche pas de lui trouver quelques petits défauts...

13/9/07 09:19  
Anonymous Anonyme a écrit...

C'est la fête au village
Les parents
Les enfants
Ont avalé leur potage
Pour s'amuser
Pour danser, pour chahuter
En chantant des airs bien de chez nous
Houhou...!
Pour faire les fous
Au son de l'accordéon
En buvant ensemble des petits coups!

13/9/07 17:13  
Anonymous Anonyme a écrit...

C'est le goût-des-autres.

14/9/07 08:09  
Anonymous Anonyme a écrit...

Alors là j'approuve ! j'aime tous mes enfants, mais il ya des moments où avec un ca passe moins bien qu'avec l'autre. Et il y a une question d'affinités aussi, le caractère de l'un qui s'accorderait mieux avec le mien.
A certaines périodes, un remporte les suffrages, tout coule, à d'autres on ne peut plus se supporter.
en ce moment, mayline rogne dangereusement son capital !!! lol

14/9/07 08:14  
Anonymous Anonyme a écrit...

Des fois ça veut bien marcher, comme pour le commentaire précédent, d'autres fois non, comme pour celui-ci...
Pour l'amour maternel je ne peux pas me prononcer.
En revanche, l'amour paternel est mis parfois à rude épreuve.
Certains jours on hésite entre l'achat d'une fourche et l'arrosage au napalm...

14/9/07 08:15  
Anonymous Anonyme a écrit...

j'ai trois enfants, mon amour est divisé en trois, les parts sont-elles égales ? Je ne sais pas.

14/9/07 13:50  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je les aime tous aussi intensément, mais pas du même amour, ils sont si différents les uns des autres.

14/9/07 20:33  
Anonymous Anonyme a écrit...

Avec des petits, tout semble facile (quoiqu'on ait souvent envie d'en défenestrer un, ou deux, sinon les trois ensemble pour ne pas faire de jaloux).

Il n'y a pas de guerre encore d'eux contre leurs parents, et le besoin qu'ils ont de nous est tellement évident que le lien chaud est facile à conserver intact, sauf pendant de brefs moments vite dépassés, qui ne laissent pas de cicatrices (sur moi - mais sur eux? Je ne sais pas. Un jour ils sauront bien me le dire.) On est tenu tout proche par leur demande. Ce sont déjà des gens, mais encore des nourrissons en même temps.

L'affrontement, quand ils le cherchent, c'est-à-dire très souvent, c'est un jeu cousu de fil blanc et dont on devine assez bien la demande qu'il recouvre pour qu'il ait quelque chose d'attendrissant, qui le rend supportable (regarde-moi comme je suis fort et comme je sais bien faire semblant de me passer de toi pendant cinq minutes, oblige-moi à m'arrêter pour que je vois comme tu es fort, devine tout seul pourquoi je t'embête pour que je sois sûr que tu fais très attention à moi, aime-moi encore plus et montre-le-moi par tes compromis, aime-moi plus que mon frère, etc.) Je n'ai pas hâte du jour où ils auront besoin de se débarrasser du trop grand poids de cette dépendance pour devenir grands, et où ils me taperont dessus en visant l'endroit qui me fera voir trente-six chandelles.

La proximité n'est pas la même avec chacun, c'est clair, n'a jamais été la même. Mais avec les petits je trouve qu'il peut y avoir intimité sans qu'il y ait forcément beaucoup de proximité (de centres d'intérêt, de manières de sentir). - Quand on ne se comprend pas à longueur de phrases ou à demi-mot, on s'apaise (encore) par le toucher, l'embrassade. Faciles à donner et qui réchauffent. Des gestes de mammifères grands à mammifères petits. L'angoisse du plus ou moins d'amour sera pour plus tard: pour le moment ce sont eux qui en souffrent, peut-être (pas trop, il me semble),- pas encore moi.

Ouhlala qu'est-ce que je vais prendre... Encore trois ans, quatre ans, peut-être cinq - avant le jour B (comme baffe)?

Plein de b (comme bises.)

15/9/07 23:46  

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