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31 août 2006

J'ai tenu bon

D'habitude, je finis toujours par céder. Non pas à la pression, mais aux arguments, et puis, et puis... j'ai toujours (et malgré tout) envie de leur faire plaisir, à mézados.

Papa me le reproche souvent (cf. vacances): il dit que ce n'est pas pédagogique, de promettre une sanction et de ne pas l'infliger. Ou d'associer un but à une récompense, et de récompenser même lorsque le but n'est pas atteint.

Je sais qu'il a raison, dans l'absolu.
Quand nozados étaient petits, nous pratiquions le "non, c'est non", qui nous a permis de ne JAMAIS avoir à la maison de ces affreuses crises de colère que nos petites voisines infligeaient à leurs parents, à hurler en se roulant par terre, jusqu'à ce que les parents cèdent et acceptent ce qu'ils avaient tout d'abord refusé... Nos enfants savaient que rien ne nous ferait changer d'avis, et qu'il était donc inutile de dépenser quelque énergie que ce soit à essayer. C'était d'un reposant....

Puis ils ont grandi, et ont appris à argumenter: il nous a paru raisonnable d'écouter leurs arguments, et de changer d'avis quand ils étaient bons. En le justifiant d'ailleurs : "tu as raison, ce n'est pas une si bonne idée que ça de garder de la tarte aux pommes pour ce soir, reprends-en un morceau" ou bien "ça te ferait vraiment plaisir, de m'accompagner à l'abattoir? Bon, d'accord, je t'emmène."

J'ai repensé à ça hier matin... et j'ai réalisé qu'un nado de 16 ans est parfaitement à même de trouver tout un tas d'arguments excellents pour atteindre son but, et sait user de toute sa science dialectique pour réfuter ceux de ses parents... Il a pour lui, de plus, une énergie que personnellement je n'ai plus - ou du moins que je n'utilise plus depuis belle lurette pour essayer de convaincre quiconque de quoi que ce soit.

Alors, j'ai décidé de ne pas céder. J'ai tenu bon, mais à quel prix!... Je vous assure que ça a été dur. Toute la journée il a essayé d'obtenir mon consentement, par la persuasion, par la gentillesse, par la menace ("si tu crois que ça va me motiver pour ma rentrée"... Ah, le chameau!), par l'usure, par l'usure, et surtout... par l'usure ("mais dis-moi pourquoi tu veux pas?" - et à chaque fois, je lui réexplique... et il recommence dix minutes plus tard).

A un certain moment, au bord de l'épuisement, j'ai réalisé qu'il était vital pour moi de tenir bon - sinon il saurait qu'en insitant, en insistant beaucoup, voire énormément, il peut tout obtenir, et, moi qui en ce moment n'aspire qu'au repos, au calme et à la tranquilité, c'en serait fini à tout jamais (du moins tant que mézados seront tados) de mon repos, de mon calme et de ma tranquilité...

J'ai donc tenu bon. J'en suis encore très malheureuse (le pauvre...) et très fière (bravo M'Ados!).
Youpisniff !!!

7 Commentaire(s):

Anonymous Anonyme a écrit...

C'est une poupée qui fait non, non, non, non
Toute la journée elle fait non, non, non, non
Elle est, elle est tell'ment jolie
Que j'en rêve la nuit

C'est une poupée qui fait non, non, non, non
Toute la journée elle fait non, non, non, non
Personne ne lui a jamais appris
Qu'on pouvait dire oui

Sans même écouter elle fait non, non, non, non
Sans me regarder elle fait non, non, non, non
Pourtant je donnerais ma vie
Pour qu'elle dise oui

Mais c'est une poupée qui fait non, non, non, non
Toute la journée elle fait non, non, non, non
Personne ne lui a jamais appris
Qu'on pouvait dire oui

1/9/06 11:54  
Blogger "Manman" d'ados a écrit...

Ah, c'est malin...
Ch'tembrasse quand même, ô, mon commentchanteur préféré!

1/9/06 12:04  
Anonymous Anonyme a écrit...

J'ai dit NON une fois, malgré les arguments, pour une paire de chaussures à un prix exorbitant, à l'époque où une paire de chaussures, dans le meilleur des cas durent 3 mois, il n'a pas cédé, il s'est promené dans la rue avec ses vieilles baskets trouées, sous la neige, il en parle encore et je suis encore fière de moi !!!

1/9/06 12:41  
Anonymous Anonyme a écrit...

Ah ça oui ! Enfin, je veux dire : oui, je suis d'accord : un non , ca doit rester unnon ...
mais, non à quoi, au fait ? on peut savoir ? hihihi...

1/9/06 15:21  
Anonymous Anonyme a écrit...

Tu as 10 000 fois raisonet tu peux être fière. Le non qui reste un non est la limite infranchissable. Il faut qu'ils comprennent que même si on est très très gentils on est pas si si cons et je crois qu'ils sentent bien à notre ton que le combat est perdu. Moi je leur dis toujours si je n'ai pas dit oui à la seconde demande, c'est plus la peine d'insister c'est que je resterai ferme.

1/9/06 18:06  
Blogger "Manman" d'ados a écrit...

Aaaaaaaaaah... merci, mesdames, je bois du petit lait !
Mais tout de même, entre nous... le pauvre...
Poupounette, tu veux savoir? Et bien... non. Hihihi !

1/9/06 21:55  
Anonymous Anonyme a écrit...

Pourquoi n'as tu pas investi dans un tisonnier comme tout le monde ?

3/9/06 12:31  

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