25 avril 2008

Message de circonstance (J+1...)

Trois chacun !...

24 avril 2008

Actualité actuelle (J-0 ou J+0, selon...)

Ce matin en me levant à l'aube pour partir au travail, je me suis aperçue de la présence de Chaton dans sa chambre...

Absent depuis plus de deux semaines, hébergé à droite à gauche chez des copains, donnant des nouvelles à l'occasion, faisant de brèves et rares apparitions pour dévorer et prendre une douche, sa présence à la maison le jour de son anniversaire n'était pas évidente... il faut dire que quasi chaque "contact", même téléphonique, est l'occasion d'un conflit. Et si cela m'est infiniment pénible, je suis assez lucide pour me rendre compte qu'il en est de même pour lui...

Les conflits, c'est moi qui les provoque. Je veux dire par là qu'il pourrait n'y avoir aucun conflit si je ne lui demandais rien, si je lui donnais l'argent qu'il me réclame, si je ne lui disais rien, et acceptais qu'il reçoive ses amis aussi souvent qu'il le souhaite.
Juste, même si c'est, je me répète, infiniment pénible, je pense que je me dois de lui rendre sa situation actuelle inconfortable, afin qu'en aucun cas il ne cherche à la prolonger : être chez ses parents (ou des copains voisins), logénourriblanchi, ne pas travailler, ne pas étudier, ne rien faire... les vacances perpétuelles, quoi!
Donc, je remets régulièrement sur le tapis les mêmes évidences, "tu ne peux pas rester à ne rien faire", "il n'est pas question que tu ne participes pas au quotiden quand tu es là", "tu veux ton permis - pourquoi ne vas-tu pas prendre tes cours de code?", "cherche du travail", "je refuse que tu te serves dans le frigo : soit tu es là au repas, soit tu te débrouilles pour manger ailleurs tu n'es pas à l'hôtel ici", "non je ne te donne pas d'argent de poche alors que tu as arrêté tes études", etc., etc.
Honnêtement, ça me fait chier de lui rabâcher ça. D'une part, je n'aime pas répéter (et pourtant en tant que parent on a l'habitude, n'est-ce pas?...) et je m'entends dire que je le fais chier à radoter. D'autre part, c'est vraiment, franchement pénible et si je m'écoutais... mais je n'écoute que mon courage (!!!) et continue à le gonfler... Alors, d'abord il pousse de gros soupirs, puis râle, proteste, hurle... et enfin nous nous quittons (ou il raccroche) "bons ennemis".

...

Donc, il a dormi là cette nuit.
Nous fêterons donc ce soir, en famille, son anniversaire... si ça ne craque pas avant: son père tient le même discours que moi... et a la même fâcheuse tendance à radoter. De plus, il supporte réellement mal l'attitude de son fils.
Donc, l'un ou l'autre peut très bien décider de passer la soirée ailleurs...

Lorsque nous avons fait des courses hier Princesse et moi, j'ai acheté douze grosses asperges, notre péché mignon à tous, au cas où, pour le dîner de ce soir. Princesse a remarqué "si jamais Chaton ou Papa ne sont pas là, ça nous en fera quatre par personne... D'ailleurs, au pire, si on n'est que toutes les deux, tant pis, on en aura six chacune!..."
Princesse garde toujours les pieds sur terre...

22 avril 2008

Parenthèse (J-2...)

Excusez-moi, chers tous, d'être en mode "repli"... quelque peu absente d'ici, je concentre mon énergie pour tenir le coup dans la tourmente...
Merci, en tous cas, de vos signes... ils me sont infiniment précieux, par leur chaleur et par les sourires... merci.
Allez!... plus que deux jours avant que rien ne change.

14 avril 2008

Je rêve... (J-10)

- Chaton, qu'est-ce que tu fais, là...
- ben... je vais en ville!
- mais tu viens de te lever, il est midi, tu n'as rien fichu de la semaine, et tu t'en vas?
- ouais, y'a Mino qui m'attend...
- écoute, ça va pas du tout. Du tout. Je t'ai dit plein de fois, il n'est pas QUESTION que tu sois ici comme dans un hôtel, tu n'as pas quitté le lycée pour être en vacances.
- oh écoute recommence pas à me prendre la tête avec ça...
- mais si, justement, je recommence. Tu es censé travailler dans le jardin, pour financer ton permis et trouver du boulot. Tu n'as RIEN fait de la semaine. Que dalle. Tu as glandé à longueur de journées, tu n'as absolument rien fait du quotidien de la maison, tu te sers dans le frigo, tu fous le bordel... c'est pas acceptable.
- ...
(gros soupirs)
- tu sais, Garçon, ça ne peut pas marcher comme ça. On ne peut pas l'accepter. Il va t'arriver des bricoles, tu vas te faire virer avec pertes et fracas. Tu ne vas même pas à tes cours de code. On va finir par craquer. Secoue toi, bordel!
- ouais...
(gros soupirs) ouais, c'est vrai, j'ai rien fichu cette semaine... c'est vrai. J'ai merdé... (gros soupirs) Mais bon, j'étais crevé, j'ai été enrhumé, ça ira mieux la semaine prochaine.
- tu as merdé? Et là, qu'est-ce que tu fais? Tu te lèves, tu vas au frigo et tu te casses?
- oh mais là c'est le week-end...