14 septembre 2010

Il est parti!

Oui... Sonnez clairons, résonnez musettes! Chaton a pris son envol! A lui les Pyrénées! A lui le débardage! A lui la forêt! A nous la liberté!
Alors là, vous me verriez, le sourire aux lèvres, détendue, heureuse, chantonnante, SOU-LA-GÉE!!!!
Bon, je vous préviens tout de suite, les commentaires du style "tu verras... il va te manquer" ne sont pas les bienvenus, d'abord et d'un je le sais, et de deux, vous n'allez tout de même pas chercher me gâcher mon plaisir, non?...
Bon vent, bonne route, mon Chaton chéri...

26 juillet 2010

Des nouvelles des zados!

Comme le temps passe... bla bla bla... désolée... bla bla bla... très occupée... bla bla bla... des soucis... bla bla bla... j'aurais bien voulu... bla bla bla... pas pu... bla bla bla... bon.
Des nouvelles des zados? Des nouvelles des zados.

Princesse.
Une chenille, si jolie soit-elle, doit se transformer un jour pour devenir papillon. Donc elle forme une chrysalide autour d'elle, bien étanche, bien solide, très très très fermée, et là, ce qui se passe à l'intérieur, après, je ne vous dis pas, c'est l'horreur. La chenille perd ses poils, couleurs, pattes, durcit, noircit, se nécrose, tout ça se transforme en une espèce de bouillie indifférenciée, mais oui, pas telle partie de chenille qui se transforme en partie de papillon, non non, tout ça devient liquide, probablement gluant, et ça ne sent vraisemblablement pas très bon, et après, seulement après, quand tout est bien liquide et bien indifférencié et bien gluant, ça commence à se réorganiser, autour de petits noyaux appelés joliment bourgeons imaginaux, à se mettre en ordre, les cellules de pattes deviendront les pattes, les cellules des ailes deviendront des ailes, les cellules d'antennes deviendront des antennes, et, plusieurs jours, semaines ou mois plus tard, selon les espèces et le climat, quand tout est prêt, miracle, le papillon ouvre son cocon, se défroisse et sèche les ailes puis s'envole, magnifique, vivre sa vie, sa vraie vie.
Bon... je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'impression que Princesse, ma Princesse, sous ses airs de courageuse fille de bonne (!) famille, se sent en plein stade chrysalide, avec tous les désagréments que cela comporte.
Moi, je ne suis pas inquiète, je sais (parce que j'ai beaucoup regardé les chenilles, les chrysalides et les papillons quand j'étais petite) que ça ne durera pas, qu'il faut attendre, et que le résultat sera exceptionnel.
Mais elle, à l'intérieur de la chrysalide, ben... elle se sent plutôt en bouillie qu'en devenir, quelque peu indifférenciée et mal dans son cocon.
Vous avez dit adolescente?
Allez, courage, ma Princesse... ce n'est qu'un long et mauvais moment à passer!

Chaton.
Alors là! Je n'en reviens pas. Après 27 mois passés à ne faire absolument rien, à absolument ne rien faire et à n'absolument rien faire, le frémissement tant attendu a eu lieu, et la machine s'est mise en marche. Lentement, mais sûrement. Oui, 27 mois, deux ans et trois mois, autant dire une éternité pour une Manman d'ados, voire encore plus pour un Papa d'ados...
Cela commence en avril, par une formation pour préparer le permis poids lourds, passé avec succès fin juin, qui s'enchaîne avec un stage pratique de deux semaines, et là, miracle, le Chaton travaille si bien qu'on lui propose de rester l'été, histoire d'attendre jusqu'au stage de débardage forestier qu'il veut faire dans les Pyrénées et qui commence en septembre... Vous vous souvenez peut-être de la semaine de sports d'hiver à lui offerte pour @#"?!@# Noël 2008? Et bien, il en était rentré en disant qu'il ferait bien une formation dans le coin, pour pouvoir aller sur les pistes tous les weekends... Bingo!
Chaton mûri, sinon mûr, qui hier soir, à 9 heures, au moment de débarrasser la table nous a déclaré"Bon ben moi, j'monte me pieuter, faut qu'j'me couche tôt, j'ai b'soin d'dormir... j'me lève tôt, demain!!!!"... Quant à ceux qui chercheraient une relation de cause à effet entre le débarrassage de table et sa fatigue subite, ce ne sont "rien qu'à" des mauvaises langues! Il avait vraiment besoin de dormir, ayant fait la fête non stop de vendredi soir à dimanche matin... Pffff!

Bon... allez, on dit que j'essaie d'écrire un peu moins aussi peu souvent?...

22 décembre 2009

Indigne, à fond!

J'aime pas Noël.
Bon, je l'ai déjà dit, mais comme on ne voit que ça, partout, et que tout le monde en parle, je peux me répéter un peu...
Jusqu'à l'année dernière, j'ai tout de même fait les courses, en bougonnant, et acheté le minimum de cadeaux indispensables pour ne pas gâcher la fête de tout le monde.
Cette année, j'ai fait fort. Comme je suis quelque peu débordée (...) par mon travail, et que je n'ai vraiment, mais vraiment pas le temps de m'occuper de ces @#?!@$ de cadeaux, et bien, mon doux et tendre s'en est chargé.
Et oui, Mesdames, vous avez bien lu, il a acheté lui-même tout seul, et sans rien me demander, TOUS les cadeaux.
Et c'est là où j'atteins à l'indignité suprême... avec un tout petit peu de culpabilité, mais surtout certain plaisir pervers à me dire que j'ai fait aussi fort...
Quand j'écris tous les cadeaux, je veux dire... tous les cadeaux. Y compris les siens.
Allez, à pluche!
M'ados*
ps: il ne veut même pas me dire ce qu'il s'est acheté... est-il indigne, tout de même, j'aurai l'air de quoi, devant les zados!

13 décembre 2009

Deux...

... petites anecdotes plutôt plaisantes de début d'hiver.

Hier, tous les quatre dans une salle d'attente.
Chaton nous demande :
- Est-ce que l'un de vous a des mouchoirs?
D'habitude, quand l'un des zados veut se moucher, c'est plutôt "tu m'passes un mouchoir?"
Du coup, je m'interroge... et l'interroge derechef :
- des mouchoirs comment?
- des mouchoirs s'il te plaît!...

Un peu plus tard, les zados et moi, dans un magasin de vêtements à la recherche d'un manteau chaud pour Princesse. Je tombe par hasard sur une veste à ma taille, jolie, un peu chère.
Je l'essaie. Et là, là... les deux, en choeur, unanimes : "Manman, elle te va trop bien!... c'est ton style, elle est faite pour toi c'est pas possible... elle est un peu chère, mais zy-va, c'est TA veste... t'es trop belle avec... c'que t'es classe!... c'est pour toi, prends-la!... nan, j'te jure, t'es superbe..."

Je crois que même si elle ne m'avait pas plu je l'aurais achetée... c'était trop chouette!

11 décembre 2009

Résumé

Ce matin, en auto vers la ville, Princesse :
"Tiens, hier soir, avant que tu rentres, on s'est dit que tu aimais cinq choses dans la vie : le jazz, Papa, Chaton et moi, les écharpes et les chaussures. Et que t'allais tout le temps au jazz avec des chaussures et une écharpe. Et, aussi souvent que possible, avec ta famille..."
Ben... oui! Le bonheur, quoi...

03 décembre 2009

Avent, garde!

01 novembre 2009

Prendre son petit mâle en patience...

Tout de même... j'ai beau être par ici, il y a tellement longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles de mes zados!
Je ne les ai pas sous les yeux, certes, mais je leur parle régulièrement, et ils n'évoluent pas (hélas, peut-être!) à une vitesse telle que je doive attendre mon retour pour m'assurer de la fiabilité desdites nouvelles...

Chaton se cherche, toujours. Rien de neuf. Parfois il déclare, sûr de lui: "ça devient vraiment dur de trouver du travail!". Mais gardez-vous bien d'en déduire qu'il en cherche! Non, mais il a entendu dire par un copain dont le petit ami de la cousine est au chômage que les effets de la crise commencent à se faire sentir...
Alors, et nous les parents?
Nous essayons de garder le cap, de ne pas perdre patience, de ne pas prendre de nous-mêmes des initiatives, de ne pas prendre en charge son envol, de le laisser mener sa barque et mûrir, lentement (bon sang, que c'est long!) mais sûrement (l'espoir fait vivre...).
L'expérience nous a montré en effet que tout projet doit être sien, avant tout, sans quoi il est voué à l'échec...
Nous parlons, nous donnons des pistes, nous sommes présents - mais pas interventionnistes.
Là, Chaton, lisant, protesterait: "quoi, pas interventionnistes, mais vous n'arrêtez pas de me faire chier!"
Ben oui. Pour éviter qu'il ne quitte complètement l'ancrage de la réalité, nous lui laissons tous les jours une liste de choses à faire, dans la maison ou dehors, domestiques ou non. Certaines donnent droit à de l'argent de poche, d'autres non. Et il n'a l'argent que si tout est fait. Ce qu'il ne fait pas un jour est reporté sur la liste du lendemain, d'autant plus longue. Il proteste parfois, râle par principe, mais... la plupart du temps, s'exécute. Rarement tout d'un coup, mais quand approche le week-end et que le besoin d'argent de poche se fait sentir pour quelque "teuf", il sait devenir d'une efficacité redoutable...
Et, globalement, les conflits sont moins nombreux, et la vie moins pénible. Mais sur certaines choses, nous restons absolument intraitables. Il ne faudrait pas que cette situation lui paraisse, somme toute, confortable!
Souvent, il me dit "qu'est-ce qu'on s'entendra bien, tous les deux, quand on n'habitera plus ensemble! ". Il a raison, absolument. On partage beaucoup de choses, lui et moi, et en particulier un amour quasi déraisonnable pour la musique...
Mais tu sais, Garçon, on n'habitera plus ensemble dès que toi, tu prendras ton envol! Allez... courage, mon Chaton!

Princesse assure. Une fois son bac en poche, elle a bravement pris sa décision... et elle a attaqué les études de médecine qu'elle a toujours voulu faire.
Pourquoi "bravement", alors?
Vous l'imaginez, quand nous sommes allées toutes les deux voir en mai dernier son prof principal pour envisager avec lui la possibilité qu'elle redouble même au cas (bien improbable pensions-nous tous in petto) où elle aurait son bac? Vous l'imaginez, me justifiant cette entrevue "tu sais, j'ai besoin de me prouver à moi-même que je PEUX faire une bonne terminale!" ? Vous l'imaginez, déclarant amèrement qu'en attaquant médecine elle n'aurait "pus d'vie pendant un an!" ? Et surtout, SURTOUT, vous l'imaginez, en larmes, et inconsolable une soirée entière quand elle a annoncé par email à sa coéquipière1 qu'elle arrêtait l'aviron?...
Mais voilà. Princesse est raisonnable, elle a les pieds sur terre, elle a mis ses appréhensions et ses regrets justifiés de côté, et elle s'est lancée.
C'est un peu dur, certes, elle dit elle-même qu'elle n'a rien fait au lycée pendant trois ans - et n'a donc pas encore les habitudes de travail indispensables en première année de médecine. Mais elle s'y met, commence à trouver son rythme, travaille, travaille, travaille. Et progresse. Et, chance! Elle est passionnée par la plupart de ses cours.
La barre est haute, très haute (15% d'élus...). Courage, ma Princesse!
1 Laquelle coéquipière a été plus que "top" par sa réaction... j'ai enfin compris le sens du mot sportif. Merci à toi, J.!

28 octobre 2009

Mère indigne

M'ados aimerait-elle le jazz?...
J'assume, totalement, j'ai planté là mes zados, pour trois semaines, et suis de retour au pays du jazz...

16 septembre 2009

Neurones

Il y a quelques semaines, Chaton va chez le médecin. Le soir, à table, il nous raconte :
"Dans la salle d'attente, j'ai lu une revue de psychologie... Y'avait un article vachement intéressant qui expliquait que c'est à 7 ans qu'on a le plus grand nombre de neurones. Après, ça fait que diminuer. En fait, c'est à l'adolescence qu'on en perd le plus grand nombre, parce qu'on garde juste ceux dont on a besoin en fonction de ses centres d'intérêt..."
Puis il ajoute :"J'suis inquiet..."
Il gardera de toute évidence ceux nécessaires au sens de l'humour.

15 septembre 2009

Le nombril des zados

Princesse, qui ne manque pas d'humour, me déclare fort sérieusement :
"Quoi ?... Tu ne rentres pas ce soir ? Tu ne vas pas me voir ? Mais tu vas être malheureuse !..."

25 août 2009

Appellation contrôlée

Vu le titre du présent blog, il va de soi que je ne peux m'y épancher QUE sur les soucis qui me proviennent de mes zados.

Mais il m'arrive, hélas, d'avoir des soucis parasites, mais parasites du tout!
Qui me tiennent quelque peu éloignée de ces pages... et qui m'amènent à négliger, sinon mes zados, du moins le blog où je m'en plains abondamment.

Ne m'en veuillez pas... dès que possible, je serai plus assidue : la matière ne manque pas du côté de mes fournisseurs officiels!

05 août 2009

Chaton a son permis!

Et du premier coup, et pas du tout de justesse, lui...
Vive Chaton!

07 juillet 2009

Princesse a son bac!

Et pourtant, elle a tellement rien foutu cette année, rien de rien, et tellement peu révisé, qu'elle m'a déclaré l'autre jour "tu sais M'man si j'l'ai c'est vraiment immoral..."

Pas peu fière, la M'ados.

14 avril 2009

Parfois, je me demande...

Parmi les tâches "quotidiennes" que nous demandons à nos zados de partager, il y a la gestion du linge: sortir le linge de la machine (si possible dès que la lessive est terminée et non pas deux jours après), l'étendre (si possible en le défroissant un minimum, je tiens à ne pas avoir besoin de repasser quoi que ce soit), le plier quand il est sec (si possible avant d'étendre du mouillé juste à côté), et enfin le ranger (si possible en l'attribuant à son juste propriétaire, ce qui peut éviter à mon doux et tendre, embrumé le matin, de partir à une réunion vêtu d'un jean troué de sa fille rangé par mégarde dans son armoire).
Comme Chaton est quelque peu inactif cette année-ci, forcément nous lui demandons d'assurer un peu plus que sa soeur qui a une vie scolaire intense...

Hier, il rentre dans l'après-midi et je lui demande de bien vouloir ranger le linge sec qui est resté dans une bassine. Chaton part, et revient vite:
- j'le f'rai pas, tu d'manderas d'abord à çui qu'a enlevé l'linge du séchoir de l'plier!
- c'est moi qui l'ai détendu,
intervient Princesse, tu veux qu'ch'te rappelle pourquoi?...
- quoi encore... j'étais pas là, j'en sais rien, moi!
- justement, j'l'ai fait avant-hier soir, à ta d'mande, pour te rendre service, pour que tu puisses partir plus tôt à ta fête...
- eh ben alors... c'est pas une raison, tu fais chier, t'aurais pu le plier!
- c'est toi, qui fais chier, t'aurais p't'être voulu que ch'fasse ton lit, en prime?...


Alors là, la Manman, perplexe. Qui a tort?
Chaton, qui n'a pas accompli une tâche à lui attribuée en la refilant à sa soeur, et surtout, refuse de s'en charger maintenant?
Ou Princesse, qui a "bâclé" une tâche quotidienne et donc entraîné le froissage général d'une bassine de linge?

Mouais. Sentant monter la pression, je choisis de ne pas choisir, et les vire tous les deux du séjour: "Ho! Ça suffit maintenant! Allez, du balai, allez vous engueuler ailleurs!"

05 avril 2009

Plume à la maison, poule au pied!

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais certains zados n'articulent pas en parlant, voire profèrent des sentences qui ressemblent plus à un recrachis de bouillie qu'à un propos ayant le moindre sens. Parfois l'intention globale du discours est claire, le contexte aidant. Mais pas toujours. Quand je pense à la quantité de choses que nous pourrions nous dire si nous évitions les répétitions demandées, deux, trois, voire quatre fois!

"Plume à la maison, poule au pied."
Quand Princesse m'a fait cette déclaration, ce matin, je dois dire que ça m'a laissée pour le moins perplexe quant à sa santé mentale de l'instant, et que j'ai probablement dû la regarder avec les yeux ronds et écarquillés d'une... poule devant un couteau.
Je lui ai demandé ce qu'elle entendait par là, en lui répétant ce qu'elle venait de me dire..."Meuh non," m'a-t-elle répondu, "je disais que j'ai plus mal à mes ampoules au pied!"

21 mars 2009

Un bon fils

Me voici de nouveau de l'autre côté, mais pas pour de bonnes raisons, du coup je n'en dirai rien, et me contenterai de vous raconter deux délices offertes par Chaton juste avant mon départ.

En auto, retour de la ville. Je préviens Chaton que l'un de ses oncles paternels ne viendra pas rendre visite à Mamie à Pâques, comme c'était prévu, pour de vagues raisons... C'est nul. Chaton en est désolé pour elle. Et puis, il me déclare : "Tu sais, quand vous serez vieux et croûlants, avec Papa... je serai un bon fils."

Autre chose. Nous prenons un café Chaton et moi, tous les deux, sereins et amicaux (une fois n'est pas coutume...).
Je sais qu'à lui, je peux demander un avis qui sera - forcément - honnête, sans concession.
- qu'est-ce que tu penses de ma coupe de cheveux, Chaton?...
- ouais, nan... c'est pas mal. D'ailleurs, quand t'es rentrée hier soir, je m'suis dit qu't'avais l'air jeune et heureuse...


Je vous rajoute le grain de sel de Princesse, lorsque je lui ai raconté le premier? "Ah bon? Vivement que vous soyez vieux et croûlants...

09 février 2009

Princesse a de l'humour...

Chaton est rentré Samedi soir des Pyrénées, après une semaine enthousiasmante. Rentré, oui... mais pas à la maison. Il a fait une escale de 24h, en ville, chez sa douce du moment.
"Tu sais, manman", m'avait-il fermement indiqué à son sujet il y a quelques semaines, "pour dire "les amours" il faut qu'il y ait de l'amour. Là, c'est pas ça". "Ah bon, ben c'est quoi alors?...". "Ben... un plan cul, quoi!"
Bon. A mon humble avis, c'est un plan qui commence à prendre un peu d'ampleur... tant mieux pour eux.

Donc, quand il rentre, il nous parle de ses vacances, puis dérive.
Chaton : "Tiens, au fait, Doucette s'est acheté un chien. Tout petit, tout mignon".
Princesse : "C'est quoi, son nom?"
Chaton : "On n'a pas encore décidé..."
Princesse : "Ah bon? C'est toi l'papa?..."

Il y a quelques jours, Princesse taquine son père et chahute avec lui. Lui, pour de faux, lui donne un coup de poing dans le ventre (à peine effleuré...).
Princesse : "Aïe! Tu m'as tapée pile là où j'ai mal!..."
Papa, penaud: "Ah bon? T'avais mal? Oh, j'suis désolé..."
Princesse : "Ben non, j'avais pas mal, mais maintenant que tu m'as tapée j'ai mal pile à cet endroit..."

05 février 2009

Laisser glisser...

Non, il ne s'agit pas d'une nouvelle tactique de survie en période d'attaque adolescensationnelle, c'est juste pour vous dire que ça y est, Chaton est sur les pistes dans les Pyrénées depuis dimanche, souvent sur une planche à neige, parfois à côté... heureux.
Sourire!
M'ados*

01 janvier 2009

Bon Aîné, je vœux bien...

... mais sinon, je ne goûte pas tellement le cérémonial des vœux, beaucoup trop convenu à mon sens.
Le seul bon, tout de même: ça permet de prendre ou de recevoir des nouvelles d'amis dont on se dit qu'on ne les a pas assez vus l'année passée... et de faire, ensemble, des projets de rencontres qui resteront souvent... vœux pieux.

Et puis, je suis résolument contre les bonnes résolutions. Du moins, celles que l'on prend à grand bruit en début d'année... Là aussi, dans le genre "scie", ça se pose là! A mon avis, les bonnes résolutions sont les plus secrètes, prises à des moments ordinaires ou exceptionnels, grandes ou toutes petites, sans publicité aucune, et se doivent d'être nombreuses... quasi permanentes!

Allez, j'en prends une haut et fort, toutefois, ici-même: je vous promets de ne plus faire ma mauvaise tête à propos des fêtes de fin d'année pendant les dix mois qui viennent!

29 décembre 2008

Noël joyeux

Ben oui, ça tient du miracle, et pourtant je vous jure que j'ai fait la tronche comme il se doit, j'ai fait ma "Grinchette" comme disent les zados, j'ai râlé, j'ai boudé, j'ai protesté, j'y ai mis un max de mauvaise volonté... mais je dois admettre que nous avons tout de même eu un Noël réussi.
Non, ne comptez tout de même pas sur moi pour vous raconter les menus par le menu, ni vous faire cadeau de la liste des cadeaux.
La famille était présente, la génération d'au-dessus... c'est amusant, quand les enfants étaient petits, on faisait Noël pour eux, et maintenant que les grands-parents sont vieux on fait Noël pour eux...
Chaton et Princesse ont été quasi impecs. Bien sûr, quelques pétages de câbles, diverses bouderies... mais des efforts, énormes dans le cas de Chaton, pour être "sociables".

Allez... je vous raconte deux choses.

D'abord, le traditionnel "Noël des chats".
Nous leur achetons, à l'occasion des fêtes, de ces boîtes de luxe, vous savez, de celles qui, sur les pubs, sont ouvertes par une langoureuse blonde pour son angora blanc, tellement langoureuse et tellement angora qu'on se demande lequel va ronronner des deux...
Ensuite, nous attendons qu'ils soient tous là. Pas question d'échelonner les réveillons, eux aussi doivent faire un effort de sociabilité, y'a pas d'raison. Du coup, cette année, ils ont réveillonné à 11h du matin le jour de Noël, parce que le Noiraud était parti faire la fête avec des potes matous la veille au soir.
Et puis vient le partage. Etant bien incapables de faire un choix entre toutes les variétés de ces boîtes de luxe, nous en achetons donc plusieurs, et partageons équitablement entre tous. Lors du partage, je peux vous assurer qu'ils sont là, bien présents, attentifs à l'équitabilité du partage, enfin... attentifs.
Enfin, nous leur amenons leurs petites coupelles pleines de délices pour qu'ils mangent en demi-cercle au pied du sapin. Là, sachant l'instant proche, ils ne se tiennent plus, et se mettent à miauler, tous, à bêler d'envie, à chanter à pleine gorge, à pousser de lyriques vocalises, à rivaliser de trilles émues, frissonnant de la colonne et de la moustache, la queue en point d'interrogation : "alors, ça vient?" Le cantique des félins...

L'autre chose, c'est le cadeau que nous faisons à Chaton. Chaton, l'affreux zado qui glande toute la journée, qui végète, qui envisage de penser à se demander comment chercher du boulot, qui dévalise le frigo et qui ne sort que pour faire la teuf avec des copains. Chaton, celui auquel nous refusons de donner quelque argent de poche que ce soit, tant qu'il ne fait rien. Chaton, le boulet dont nous attendons qu'il se "trouve".
L'idée m'en est venue deux ou trois semaines avant Noël, alors que justement j'avais profondément envie d'en faire de la chair à pâté, de le voir prendre ses cliques et ses claques et débarrasser notre plancher. Conflit sur conflit, sans avancer d'un poil.
Tout d'abord, soumettre l'idée à Papa, tout de suite séduit, puis le convaincre de ne rien demander en échange, pas le moindre petit engagement de rien du tout, pas la moindre ébauche de promesse d'amendement, rien, nada. Un cadeau, un vrai, un pur, un gratuit. Si ça marche, tant mieux pour tout le monde, si ça ne marche pas, tant pis. Un cadeau qui rompe son quotidien légumier. Qui soit pour lui l'occasion (éventuelle) de sortir de sa mélasse.
Nous offrons donc à Chaton, aux anges, une semaine aux sports d'hiver.

Pas d'inquiétude... nous avons gâté suffisamment Princesse pour qu'elle ne soit pas tentée de suivre l'exemple de son frère, convaincue que "la trime ne paie pas..."